1970 Les terres de l’infini : La Peau de Bison tome 1. Flammarion Paris.
La Peau de Bison
Les terres de l’infini
roman
« L’aube glaciale réveilla Rosa. Instinctivement elle tendit le bras, chercha Max. Son rêve avait été si violent qu’il lui semblait que leur longue nuit d’amour s’était prolongée sans interruption jusqu’à cet instant précis. Et brusquement elle passa du rêve à la réalité. Ce n’était pas Max qui dormait à son côté, mais son jeune frère Mick, roulé en boule comme un jeune loup qui aurait passé la nuit à chasser. »

Snowdrift, un village indien perdu au sein des immensités glacées du Nord canadien : là deux êtres ont abrité leur amour, aussi pur et sauvage que la nature qui les entoure. Lui, c’est Max Gilles, héros désabusé d’une guerre sanglante passée dans la R.A.F. Elle, c’est Rosa l’indienne, fière et généreuse. Près d’elle il a réappris à vivre en homme libre.

 « Le vertige des eaux rapides, la plainte de la rivière, son caractère maléfique, ses légendes et ses drames… » La Nahanni, cette rivière du Grand Nord canadien, a déjà tué quarante trois hommes,  trappeurs,chercheurs d’or,explorateurs, tous ont péri, victimes des terribles rapides, mais aussi du froid, de la faim, et de leur imprudence. »
 « Le vertige des eaux rapides, la plainte de la rivière, son caractère maléfique, ses légendes et ses drames… » La Nahanni, cette rivière du Grand Nord canadien, a déjà tué quarante trois hommes,  trappeurs,chercheurs d’or,explorateurs, tous ont péri, victimes des terribles rapides, mais aussi du froid, de la faim, et de leur imprudence. »
 « Quand il atteignit le campement, le soleil  couchant dardait ses rais à travers le deuxième canyon. La Chaine des Funérailles se teintait d’encre de Chine, mais en aval, là d’où il revenait, la Chaine des Hommes sans tête flamboyait. Très haut, une étoile à la lumière bleue scintilla dans le cial :Vega ! Elle devançait toutes les autres constellations dans ce ciel d’un gris d’acier où quelques longs fuseaux de stratus s’embrasaient et s’éteignaient au gré des rayons du soleil….Vega veillait sur lui. Il vit dans cette apparition comme un présage : ici, il trouverait la paix tant souhaitée, la paix de l’âme. »
 « Quand il atteignit le campement, le soleil  couchant dardait ses rais à travers le deuxième canyon. La Chaine des Funérailles se teintait d’encre de Chine, mais en aval, là d’où il revenait, la Chaine des Hommes sans tête flamboyait. Très haut, une étoile à la lumière bleue scintilla dans le cial :Vega ! Elle devançait toutes les autres constellations dans ce ciel d’un gris d’acier où quelques longs fuseaux de stratus s’embrasaient et s’éteignaient au gré des rayons du soleil….Vega veillait sur lui. Il vit dans cette apparition comme un présage : ici, il trouverait la paix tant souhaitée, la paix de l’âme. »